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Photo du rédacteurSagesses Bouddhistes

Le 7e Sommet mondial - Un point de vue qui change

Dernière mise à jour : 11 mars

Texte et photos : Philippe Judenne


Du 2 au 7 novembre 2017 s’est tenue la 7e édition du Sommet bouddhiste mondial organisé au Sri Lanka. Cette rencontre, unique en son genre, est le plus grand rassemblement de personnes d’obédience bouddhiste venant des quatre coins du monde.


La route de l’aéroport et les principaux axes de la ville de Colombo sont flanqués d’immenses panneaux d’affichage annonçant le 7e Sommet bouddhiste mondial. Les plus grands d’entre eux présentent le visage du président de la République et rappellent l’enjeu politique. Les six autocars de la délégation internationale traversent le pays en se suivant, précédés par les motards et les voitures de police qui fendent et écartent le trafic automobile, ouvrant la route, toutes sirènes hurlantes. Les villes et villages s’arrêtent pour laisser passer le cortège. Les piétons curieux regardent ces visages étrangers qui apparaissent derrière les vitres des bus. La curiosité est partagée. Les visites et pèlerinages, parfois en train spécialement affrété pour la délégation, se font sur les lieux sacrés du Sri Lanka, terre d’origine du bouddhisme theravada, mais l’essentiel de l’événement s’est déroulé quatre jours auparavant au Temple Trees de Colombo, la capitale en front de mer, en plein essor économique.


Quatre jours de conférence

Une immense table ronde est dressée dans le Temple Trees, devenu le hall de réception du Premier ministre. Elle accueille les « most supreme buddhist leaders of the world » de 47 nations, co-invités par les instances sri lankaises et l’organisateur japonais, le vénérable Dr Shinkai Kori, chef spirituel de l’école bouddhiste japonaise Nenbutsushu[1]. Les invités, heureux élus, ont été choisis par le jeu des réseaux d’amitié. Ainsi les représentants de l’Allemagne, du Canada, du Danemark, de la Suède, de la Tanzanie, du Kenya, de la France et des Pays-Bas sont des moines sri lankais. La représentativité des délégations, qu’elle puisse être réalisée ou non par le biais des unions bouddhistes nationales ou continentales, semble être un critère, voire une abstraction occidentale très éloignée de ce qui se passe à Colombo ou au Japon.


 7e édition du Sommet bouddhiste mondial organisé au Sri Lanka.

L’événement est placé sous les meilleurs auspices : le président de la République, le Premier ministre, le porte-parole du Parlement et tous les ministres du Sri Lanka seront présents ou donneront une allocution. Les familles royales de différents pays du monde sont aux premiers rangs : la princesse du Bhoutan, la princesse du Cambodge, la reine Rebecca Omugo Tulituka. La reine d’Angleterre, qui a adressé ses meilleurs vœux de réussite, s’excuse, et la coiffe du roi Apollo Sansa Kabumli II se distingue au-dessus des têtes. Les membres des délégations, hébergées dans les meilleures conditions, bénéficient de la bienveillance et de l’attention continue des équipes de bénévoles dévouées qui les guident ici et là.

Les représentants de chaque pays prennent la parole tour à tour pendant dix minutes : synthèses d’ensemble, rapports d’activité, mise en perspective de l’établissement large ou juste émergeant du bouddhisme selon les différents pays. Parfois, ce sont des simples témoignages où, par exemple, le représentant du Bengladesh décrit une situation difficile dans laquelle les moines bouddhistes font parfois appel à la police pour assurer leur sécurité. Ces sujets sensibles, comme la situation en Birmanie ou le sentiment de luttes d’influence entre bouddhisme et islam, soulèvent des échanges de part et d’autre de la table, qui sont bien vite recadrés par les organisateurs. Les discussions informelles qui suivent dans les couloirs et les hôtels mettent en évidence des divergences de points de vue entre Orientaux et Occidentaux qui méconnaissent tout à fait les arrière-plans culturels et historiques de la Birmanie et du Sri Lanka – les positions moins tranchées des moines sri lankais s’expliquant par le fait que le pays a déjà une longue histoire de violences nationalistes et identitaires.


 7e édition du Sommet bouddhiste mondial organisé au Sri Lanka.

La direction spirituelle de la Nenbutsushu, qui organise depuis 1998 les Sommets mondiaux, donne le ton. Shinkai Kori, son représentant, intervient très longuement. Certaines déclarations font dresser les rares cheveux qui me restent au-dessus de la tête – et c’est vrai qu’ils ont baigné depuis le début dans des eaux occidentales et laïques : « Le bouddhisme est la seule religion pouvant apporter la paix au genre humain », « C’est notre mission, de propager le bouddhisme comme la religion prééminente », « Il faut instituer le 8 avril comme la journée internationale du bouddhisme pour en faire une action fédérative », « Le grand hall royal de Sampozan est la base spirituelle pour les 370 millions de bouddhistes dans le monde ». La grande utopie de ce sommet est le renforcement du bouddhisme mondial avec la construction de la nouvelle université de Nalanda dans le temple Sampozan de la Nenbutsushu au Japon. Il s’agit d’une version moderne du Nalanda Mahavihara, la prestigieuse université d’Inde, centre majeur qui accueillit et forma les maîtres les plus prestigieux du bouddhisme, et fit rayonner la pensée indienne dans toute l’Asie pendant plus de 700 ans. Le projet moderne, utopie du fondateur de la récente Nenbutsushu, devient à l’issue de la dernière conférence de presse et de la très médiatisée Déclaration de Colombo[2] l’expression du désir ardent de 47 nations et de leurs « most supreme buddhist leaders of the world ». La fondation du nouveau Nalanda Mahavihara est validée par une communication institutionnelle parfaite.

Lorsque je m’interroge sur cet aspect auprès de lama Janpa Thayé, un érudit et fameux enseignant de la tradition Sakyapa et Kagyupa tibétaine, et que je lui témoigne aussi de la richesse des contacts que j’établis avec les membres des autres délégations, j’ai la chance de bénéficier de son éclairage. « On peut s’interroger sur la motivation poussant à créer de grands évènements internationaux, mais l’amitié et la solidarité humaine qui s’y déploient sont un aspect positif. Je suis arrivé à la conclusion que certaines cultures ont un style rhétorique utilisant parfois des déclarations glorieuses qui peuvent ne pas être toujours de notre goût. Cela ne les empêche pas d’être en harmonie avec les autres formes traditionnelles de présentation du bouddhisme. J’en suis arrivé à ce point de vue car c’est bien d’avoir un dialogue avec les gens et de se demander : "Pourquoi parlent-ils de cette façon ?" et "Que se passe-t-il au niveau du cœur ?"  – c’est toujours plus noble au niveau du cœur qu’au niveau de la rhétorique. Je pense qu’il y a ici une attitude de cœur juste et dévouée au Dharma même si elle est aux antipodes de la culture européenne. »

Les dialogues informels entre délégués sont riches de partage, de respect et de prévenance. L’organisation des fédérations nationales et celle des centres urbains, les préoccupations liées à l’époque moderne, le décalage de perception Orient/Occident, l’aspect très original d’un enseignement transmis par un électron libre, les particularités constatables d’un pays à l’autre pour une même tradition constituent une base inépuisable de sujets d’échange. L’évidence apparaît enfin : l’essentiel de ces grands rassemblements se passe dans les couloirs et les halls d’hôtels.


Légendes : 1 - Felister Nampiima, la première nonnne d'Ouganda | 2 - Lama Jampa Thayé | 3 - Le maître zen argentin, Ricardo Muzenji Toledo | 4 - Le Vénérable Chandaratana, vice président de l'Union Bouddhiste de France | 5 - Princesse Norodom Rattana Devi du Cambodge | 6 - Shinkai Kori

L'arrivée protocolaire des "most supreme bouddhist leaders"
L'arrivée protocolaire des "most supreme bouddhist leaders"
 

Rencontre avec des moines remarquables


Le bouddhisme est présent en Afrique depuis 88 ans. C’est l’âge du temple bouddhiste de Dar Es Salaam, en Tanzanie.

Bhante Ilukpitiye Pannasekara
Bhante Ilukpitiye Pannasekara

Bhante Ilukpitiye Pannasekara Thero, moine sri lankais installé au temple de Dar Es Salaam depuis vingt ans, brosse un tableau d’ensemble : « Nous avons des temples en Tanzanie, au Botswana, en Afrique du Sud, au Kenya, au Malawi, en Ouganda et au Congo. Beaucoup d’Africains sont pauvres et peinent à subsister au quotidien. Il faut d’abord satisfaire ces besoins essentiels avant de commencer à travailler l’esprit. En Tanzanie, je mène des projets d’orphelinats, de crèches, d’écoles et d’hospices. Les enseignements que je donne sont très pratiques et passent par l’exemple d’une attitude éthique et l’explication de notions clés. Les gens s’adressent souvent à moi en kiswahili — la langue des Massaï — car ils me prenaient au début pour un Massaï avec ma peau noire et ma robe colorée. J’ai donc appris cette langue, la plus utilisée des quelque cent langues tribales, bien plus utilisée que l’anglais. Je rencontre beaucoup de gens qui se disent victimes de mauvais sorts. Je les soigne avec des chants bouddhiques (pirith) et de l’eau pure qui peuvent avoir une action très bénéfique. Si la santé des malades ne s’améliore pas, je les presse d’aller à l’hôpital malgré la superstition qui les fait chercher ailleurs les causes de la maladie. L’essentiel est d’être proche des gens. »


Bhante Yatirawana Wimala
Bhante Yatirawana Wimala

Les moines sri lankais, véritables missionnaires, sont des voyageurs infatigables. Ils ont souvent la responsabilité de plusieurs centres d’étude et de méditation qu’ils ont eux-mêmes fondés. Ainsi, Bhante Yatirawana Wimala a créé plusieurs centres en République tchèque et au Kenya, et supervise de nombreux projets humanitaires, particulièrement en Afrique et en Asie, qui s’occupent de la reconstruction de villages dévastés au Sri Lanka, en Haïti et au Bangladesh, de la construction d’infrastructures médicales, d’éducation et d’orphelinats en Afrique. Depuis 1986, il est conseiller spirituel auprès de l’administration pénitentiaire américaine, qui a mis en place des programmes de méditation dans les prisons d’État. Son réseau d’amitiés permet de créer des ponts d’aide humanitaire entre différentes régions du globe.


 

En Australie, si tu ne viens pas au temple, c’est le temple qui vient à toi !


Organisation des aumôneries nationales, échanges avec les parlementaires sur les politiques publiques, rencontres interreligieuses, initiatives en faveur des Rohingyas persécutés et prise de position sur la question du mariage pour tous, autant d’actions qui attestent du dynamisme de l’organisation du bouddhisme dans les institutions australiennes. Rencontre avec Cécilia Mitra, présidente de la Fédération bouddhiste nationale, et Ajahn Brahmavamso, l’abbé de la BSWA, la Société bouddhiste d’Australie-Occidentale.


Sagesses Bouddhistes : Pourquoi avez-vous mis l’accent sur les technologies Internet ?


Cécilia Mitra - présidente de la Fédération bouddhiste nationale australienne
Cécilia Mitra

Cécilia Mitra : Beaucoup d’Occidentaux ne se sentent pas à l’aise lorsqu’il s’agit de franchir les portes d’un temple bouddhiste. Ils veulent apprendre la méditation et des pratiques de pleine attention mais ne veulent pas aller dans un endroit qualifié de religieux. L’idée est donc de rendre l’enseignement du Bouddha accessible par des vidéos YouTube et les médias sociaux.

La BSWA, la Société bouddhiste d’Australie-Occidentale, a mis en place des enseignements en direct via Internet (« live streaming »). Chaque vendredi soir, un enseignement débute par trente minutes de méditation suivie d’un enseignement. À la fin de cet enseignement, une séance de questions-réponses se déroule avec des gens connectés un peu partout dans le monde. La BSWA conseille aux auditeurs de se regrouper pour pratiquer et poser des questions à l’enseignant. Pendant les questions-réponses, les opérateurs côté BSWA reçoivent des messages vidéo qu’ils vont choisir et transférer sur une tablette vidéo. L’enseignant pose la tablette sur ses genoux, voit l’auditeur et entend sa question, puis y répond. Chaque séance de questions-réponses autorise dans la durée 2 ou 3 questions qui peuvent venir de Dubaï, d’Allemagne, ou de n’importe quel autre endroit du globe. Chaque samedi, nous avons deux séances de méditation pour pratiquants débutants et confirmés, avec également une séance de questions-réponses. Deux dimanches par mois, nous avons la « Sutra Class », des études de textes toujours en streaming, qui invitent encore les gens à se regrouper chez les uns ou les autres, ce dont ils témoignent effectivement aux opérateurs de la chaîne qui échangent avec eux pour les questions-réponses.


Comment faire avec la dépression ; la différence entre le calme mental et la vision profonde
Comment faire avec la dépression ; la différence entre le calme mental et la vision profonde

Il est possible une fois par an de prendre des vœux de manière formelle et respecter les préceptes de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, etc. Cette cérémonie est webcastée (diffusée sur Internet) et ceux qui le souhaitent (je pense notamment à la communauté internationale) peuvent prendre les préceptes en direct, online.

Il ne faut pas oublier que l’Australie est un pays très grand où les distances entre les grandes villes se franchissent au prix de 3 ou 5 heures d’avion. À ce niveau d’éloignement géographique, toutes nos réunions se font par vidéoconférence : les commissions éthiques, les stratégies média, les conseils d’administration, etc. Les décisions sont votées électroniquement après réunion du conseil d’administration, toujours en vidéoconférence. C’est la solution la plus efficace.


 

Les enseignements en direct-live

La chaîne BSWA (http://bswa.org) est la chaîne bouddhiste anglophone la plus populaire sur YouTube avec 91 000 abonnés dans 185 pays. Elle diffuse les enseignements de la tradition des moines de forêt du theravada.

Dans les six premiers mois de 2017, le cumul des enseignements vus sur la chaîne et podcastés a établi une moyenne de 440 000 enseignements vus/mois. Le podcast représente un quart du trafic.

+ de 1 000 enseignements sont disponibles dans la base de données de la BSWA. Des versions multilingues sont en cours de projet.

 

L’ordination complète des nonnes est une transmission qui a été perdue de longue date dans la tradition du theravada. Son rétablissement par Ajahn Brahm a suscité pas mal de controverses. À l’occasion du 7e sommet mondial, il cite un texte de référence (Parinirvana Sutta, Digha Nikaya 16.3.8) où le Bouddha répond à Mara, le seigneur des illusions, qu’il ne quittera pas ce monde tant qu’une communauté monastique féminine ne sera pas parfaitement entraînée. Cette restauration de l’ordination des nonnes est pour Ajahn Brahm un retour à l’enseignement originel du Bouddha.


Sagesses Bouddhistes : Les bouddhistes australiens sont perçus à l’international comme très progressistes. Pourquoi ?

Ajahn Brahmavamso : Par exemple, nous prenons publiquement position en faveur du mariage pour tous alors que beaucoup de gens, y compris des parlementaires dans les institutions, n’y sont pas favorables.

Par ailleurs, pour que le bouddhisme se développe et devienne plus pertinent pour les gens en Australie, nous devons utiliser un langage qui soit proche d’eux, nous devons le faire d’une manière amusante car lorsque vous diffusez des dhamma-talks[3], vous entrez en compétition avec les films qui passent à la télévision. Donc vous devez attraper l’attention des gens, leur transmettre des choses utiles et qui prennent sens pour eux. Puisqu’il s’agit d’un nouveau média qui peut diffuser le Dhamma, alors pourquoi pas ? Il s’agit d’un bouddhisme traditionnel où tout le monde est traité avec un égal respect, mâle, femelle ou LGBT[4].

L’ordination des nonnes theravada sonne comme une petite révolution aux oreilles de votre tradition. Êtes-vous progressiste ou traditionaliste ?

Non, je suis très traditionaliste. Le Bouddha a donné l’ordination à des nonnes. Je fais la même chose (il rit). Parfois quand une tradition vieillit, il est bon de la raviver, de la même manière qu’on ravive la politique en changeant régulièrement les élus – spécialement les présidents, de même qu’on change les couches d’un bébé pour lui rafraîchir les fesses. C’est la manière de présenter les choses qui doit être changée parce que le monde change. C’est tellement évident. Il faut regarder en avant, pas en arrière. Ne restez pas debout dans l’ombre de votre maître, mettez-vous sur ses épaules.


Que signifie la Voie du Milieu quand nous devons faire beaucoup plus d’efforts pour comprendre un monde qui se complexifie sans cesse ?

Pensez-vous ? Vous êtes Français, je suis Australien. Même si nous ne comprenons pas les mots de l’autre, nous pouvons comprendre nos cœurs. C’est très simple, si nous pensons moins, nous pouvons ressentir plus.


Oui, mais pour prendre des positions sur les modes d’existence justes, voter à une élection, adhérer ou soutenir une cause, nous devons être informés et réfléchir un minimum !

Oui, mais souvent nous sommes surchargés d’informations et cela peut prendre des années pour faire le tri. Nous devons utiliser ce que l’on appelle le bon sens, la compréhension qui vient de l’intuition, de la partie silencieuse en nous, plutôt que de faire appel à la partie agitée et compliquée qui ne peut s’empêcher de penser. En Occident, nous sommes devenus de grands penseurs, en fait très confus. Les aborigènes australiens, lorsqu’on leur demande de décrire la différence entre la culture occidentale et la leur, mettent la main dans le sable et dessinent avec leurs doigts cinq traits droits, réguliers et parallèles. C’est la culture aborigène. Et pour évoquer l’homme occidental, ils dessinent cinq lignes brisées et nerveuses. Nous sommes si agités et compliqués ! Ce qu’il se passe en vérité est que nous pensons trop et que cela se fait au détriment de notre sensibilité. Penser nous permet de justifier toutes les pensées, toutes les descriptions, toutes les décisions, même celle de conduire une camionnette et de foncer dans la foule[5]. Un tel acte vient des pensées, des dogmes, des croyances et des descriptions qu’un individu tient pour vrais mais, si vous agissez à partir du cœur, de la compassion et de la sagesse, vous serez bien moins enclin à nuire ou à blesser les gens.


 

↑ [1] L’école Nenbutsushu, une des écoles influentes parmi les soixante existantes au Japon, a été fondée par le vénérable Dr Kyuse Enshinjoh, maintenant âgé de 84 ans. Elle a mené à bien la construction du temple Sampozan Muryojuji, un projet pharaonique inauguré en 2008, pour un budget équivalent à 450 millions d’euros. Le budget d’un sommet mondial est comparativement très faible.

↑ [3] Discussions/exposés des enseignements du Bouddha.

[4] LGBT : acronyme de Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres.

↑ [5] Quelques jours avant l’interview, une camionnette lancée sur une piste cyclable fauchait plus d’une dizaine de personnes dans le sud-ouest de Manhattan, à New York.


Cet article est paru dans Sagesses Bouddhistes n°5 (Hiver 2018)


 




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